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1800 DATES RÉPERTORIÉES ET DIFFUSÉES pour l'ANNÉE 2012

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ALTER ECO, Commerce équitable


Au hasard de mes promenades, j'ai découvert ALTER-ECO, le concept m'a tout de suite plus, je leurs ai proposé une place sur le blog alors voici:
Quinzaine du Commerce Equitable
Du 12 au 27 mai 2012
Initiée par les membres de la Plate Forme pour le Commerce Equitable dont fait parti le CCFD-Terre Solidaire, la Quinzaine du Commerce Equitable est une période clé du calendrier de la consommation responsable et de la solidarité internationale.
Depuis plus de 30 ans, le commerce équitable propose une alternative aux règles du commerce mondial. En effet, la libéralisation des échanges n’a pas bénéficié aux plus vulnérables et ne permet pas de répondre aux grands enjeux de société que sont la souveraineté alimentaire, la réduction de la pauvreté et la préservation des ressources naturelles.
Ce modèle nous montre aujourd’hui clairement ses limites. Il est temps de remettre en question nos modes de production et de consommation et de nous engager en faveur d’un monde plus respectueux des individus, des peuples et de l’environnement !
Chacun de nous peut contribuer à créer un trait d’union solidaire entre les producteurs des pays d’Afrique, d’Asie et d’Amérique Latine, et les citoyens du reste du monde.
Le choix de consommer autrement, plus équitablement, appartient à chacun : pour un monde plus équitable, votre choix fait la différence !
Du 12 au 27 mai 2012, des centaines d’animations, petits déjeuners équitables, concerts, débats, projections de films, rencontres avec des producteurs sont organisés partout en France pour témoigner des engagements des acteurs du commerce équitable.
Retrouvez l'agenda des événements http://www.quinzaine-commerce-equitable.fr/eventmap.html
Le site internet de la Quinzaine du commerce équitable :http://www.quinzaine-commerce-equitable.fr/




Les 2 et 3 décembre se dérouleront au 
Chateau de la Bourdaisière (Montlouis-sur-Loire)la première édition des rencontres 
"Sens et Développement Durable" 
organisées par les Ateliers de la Terre. 
Les réflexions porteront sur la place de l'éthique et de la spiritualité dans l'entreprise afin de permettre une mobilisation concrète et efficace dans le Développement Durable.
La mise en œuvre du développement durable au sein de l’entreprise demande d’adapter et, souvent, de modifier radicalement des habitudes, des modèles de fonctionnement. Elle requiert donc un véritable engagement des individus.
Mais la conviction et la force de cet engagement peuvent se diluer face à l’ampleur de la tâche, à l’accaparement du quotidien, aux résistances…
Les intentions

En illustrant différentes actions et efforts accomplis, au travers d’échanges et de rencontres, de récits d’expériences et de réflexions de personnalités, ce colloque propose de mettre ou remettre en lumière l’horizon de sens qui fonde nos actes.
C’est cet horizon de sens qui transmet la motivation nécessaire à une action juste, efficace et durable.
Réinvestir le sens du développement durable, c’est solliciter à la fois la noblesse et l’efficacité de l’engagement.
Cet engagement dans la transformation de la société se doit d’être une expérience profondément humaine et personnelle qui conduit à un changement sociétal vital.
L’originalité de ces rencontres tient aussi à la personnalité des représentants de chaque élément.
Ils partageront leur perception et leur relation particulière avec l’un de ces éléments qui constituent les fondamentaux du développement durable.
Pour toutes infos: http://www.altereco.com/newsletters-commerce-equitable/2011/Novembre/Programme.pdf
 

Du 20 au 24 octobre se tiendra
la 17ème édition 
du Salon du Chocolat à Paris (Porte de Versailles) !
Venez à notre rencontre sur le stand A15 et participez à une dégustation de nos chocolats.
Cette année, nous faisons gagner un voyage pour deux au Pérou pour visiter la coopérative de cacao ACOPAGRO ! Nous avons également sélectionné 5 blogs culinaires qui nous ont proposé des recettes pâtissières faites avec des chocolats Alter Eco.

COOPÉRATIVE SOFA/BIOFOODS (Sri-Lanka)
• Histoire de la coopérative
Créée en 1993 à l'initiative de Sarath Ranaweera, spécialiste de la culture biologique du thé, l'association des petits producteurs de thé biologique de la région de Kandy (SOFA) au Sri Lanka compte à ce jour plus de 462 membres. La coopérative bénéficie indirectement à plus de 3500 personnes. Les producteurs membres de SOFA cultivent une surface de 0.37 hectares de thé en moyenne.
En s’inscrivant dans une démarche Bio, les producteurs de SOFA ont choisi de réintroduire les méthodes traditionnelles de culture, ce qui permet la sauvegarde de certaines espèces et un meilleur respect de l'environnement.
L’entreprise Bio Foods, présente sur place, se charge du contrôle et du suivi de la coopérative ainsi que de l’exportation des produits. Elle a de plus développé ces dernières années des ateliers de transformation du thé (essentiellement l’étape de mise en sachet.)
Plus récemment, pour augmenter leurs revenus, les petits producteurs de la coopérative ont décidé de diversifier leurs cultures. Ils ont développé la culture des épices ainsi que celle de fruits.
• Les bénéfices liés au Commerce Equitable

Les petits producteurs de la coopérative de SOFA décident eux-mêmes de la redistribution du prix d’achat. Chaque année, en plus des projets communs et de l’accompagnement, la coopérative peut donner 40 vaches aux producteurs les plus méritants et de nombreux membres sont aidés pour démarrer des pépinières afin de densifier les plantations.
Par ailleurs, des formations pour les agriculteurs ont été mises en place pour les accompagner dans leurs démarches de diversification et/ou de culture en mode biologique.
• Les + Alter Eco

Le thé est un produit qui contient très peu de matière première. Si on se contente d’acheter uniquement la matière première au prix Commerce équitable, seuls 3% du prix payé par le consommateur européen va au pays d’origine. C’est pourquoi Alter Eco a décidé de faire conditionner le thé sur place.
Ce projet a créé des emplois pour les femmes des coopératives qui réalisent les boîtes en feuille de palme dans lesquelles sont conditionnés les sachets de thé. Ainsi 45% du prix final va au pays d’origine et les femmes de la coopérative SOFA gagnent un peu plus d’indépendance dans un milieu rural rude.
Par ailleurs Alter Eco a soutenu et soutient toujours les projets de diversification des débouchés de cette coopérative en achetant à SOFA toute leur gamme d’épices.
o Témoignages de producteurs

« La prime du Commerce Équitable a été utilisée pour apporter des conseils techniques aux producteurs, acheter des engrais verts, ou encore pour développer le système social au sein du village. (…) Nous espérons aussi pouvoir accueillir davantage de membres au sein de la coopérative si le système démontre sa stabilité et sa rentabilité. »
M. Wiesinghe, membre de SOFA, producteur de thé Alter Eco
Visitez le site web de cette coopérative : http://www.sofasl.org/


Festival We Love Green !
les 10 et 11 septembre 2011
Festival engagé, WE LOVE GREEN a voulu s’inscrire dans une démarche de progrès, afin de repenser les enjeux liés à la création d’un événement festif et musical de grande ampleur et proposer, un événement intégrant dès sa conception les contraintes environnementales.
A l’origine de ce festival : WE LOVE ART. Bien plus qu’une agence spécialisée dans l’événementiel et les nouvelles tendances, il s’agit d’un véritable catalyseur dans le domaine artistique et culturel. Fort de son expertise dans la production/création d’événement, WE LOVE ART a souhaité produire un festival moderne et engagé, respectueux de l’environnement.
Ce week-end au parc de Bagatelle à Paris (Métro Porte Maillot), venez participer à cet événement et profitez d’une programmation exceptionnelle : Peter Doherty, Of Montreal, Kruder & Dormeister, Selah Sue,… pour ne citer qu’eux. Alter Eco est partenaire de WE LOVE GREEN, certain que ce type d’événements festifs et engagés (à l’image du Festival Alter Eco chaque année en juin) permet de sensibiliser de manière positive et non-anxiogène autour des problématiques liées au développement durable.
Nous y serons ! et vous ?
Pour en savoir plus: http://www.welovegreen.fr/



La rencontre du Sud et du Nord…
Au sud comme au nord, un modèle de type polyculture est en train de disparaître à grande vitesse au profit d’une agriculture intensive ; dans les pays du sud, sur la seule année 2010, 41 millions d’hectares de terres fertiles ont ainsi été soustraits aux paysans d’Afrique subsaharienne via les investissements des « hedges funds » (notamment pour l’acquisition de terres arables pour la sécurité alimentaire des pays investisseurs à une heure où les prix agricoles sont en forte augmentation), terres trop souvent transformées en grande plantation intensive ; au nord 90% des exploitations ont disparu durant les 50 dernières années avec des fermes qui tendent à l’agrandissement pour rester compétitives.
L’agroécologie peut nourrir toute la planète !Défendre des projets basés sur des critères agro-écologiques au sud comme au nord est aujourd’hui vital ; à ce titre, le rapport « Agroécologie et droit à l’alimentation » présenté par Olivier de Schutter le 8 mars 2011 devant le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies indiquant notamment quel’agroécologie peut doubler la production alimentaire en 10 ans (rapport consultable sur www.srfood.org) vient apporter une sérieuse caution aux débats actuels notamment sur la capacité à l’agriculture de nourrir les 9 milliards d’êtres humains en 2050 (au passage le rapport de la FAO de 2009 indiquait un déjà complément intéressant à ce sujet, à savoir que nous produisons déjà de quoi nourrir 12 milliards d’être humains mais que la répartition actuelle des ressources ne permet pas d’y répondre : 1/3 de la nourriture des pays du nord est jetée sans être consommée, 1/3 de la pêche intensive est également rejetée à la mer…).
Une complémentarité des produits du Sud avec ceux du Nord !Au-delà de la similitude des projet entre le sud et le nord avec la défense d’une agriculture basée sur des critères agro-écologiques, la complémentarité existe également dans lesproduits défendus ; nous pouvons très bien consommer du chocolat, du thé, du café qui sont rentrés dans notre patrimoine culturel alimentaire, « poussant » au sud, avec la défense d’une agriculture familiale mais également défendre localement des produits issus d’une agriculture sur des surfaces raisonnables et respectant les critères de l’agroécologie : céréales, légumineuses, légumes, fruits… Une complémentarité « produit » importante à souligner à une heure où dans les discussions le local s’oppose trop souvent aux produits « venant de loin ».
Des rencontres enrichissantes entre les producteurs du Nord et ceux du Sud !A ce titre, des rencontres entre producteurs du sud et du nord échangeant sur l’agriculture et l’agroécologie, les points communs et les différences, sont passionnantes. Nous vous invitons à ce sujet à écouter le reportage paru sur France Inter avec Berhanu et Tilahun, producteurs Ethiopiens de Sidama , en visite à la Corab en Charente Maritime pour échanger avec les producteurs français ; reportage que vous pouvez réécouter dans l’émission Service Public du vendredi 27 mai sur le lien suivant :http://sites.radiofrance.fr/franceinter/em/servicepublic/index.php?id=105133
La transparence, un droit du consommateur !Les solutions pour défendre ces produits et projets sont également similaires dans les deux cas, avec notamment l’instauration d’un prix juste non dépendant des fluctuations des cours des matières premières et une transparence sur le prix et l’origine des produits. En France, par exemple, ce devrait être un droit fondamental du consommateur lorsqu’il consomme un produit de savoir d’où vient précisément ce dernier, qui l’a produit et quelle partie du prix revient à la coopérative. A une heure où les notions d’équité, de contractualisation des volumes et des prix, reviennent souvent dans les discussions mais également en argument marketing sur les sites internet de grandes sociétés ainsi que dans les rayons, soyons vigilant à ce que ces démarches, qui sont en soi positives, soient également exigeantes, avec l’exigence d’une transparence sur les prix lorsque la notion d’équité est abordée.

Rencontre avec les producteurs de café de Takengon (Sumatra)…
Voici les derniers kilomètres sur les routes tortueuses des flancs de volcans qui dominent le centre de l’île, nous arrivons à la nuit tombée dans la ville de Takengon au bord du lac Tawar.
Nous sommes dans la province d’Aceh, au nord de l’île de Sumatra en Indonésie, connue pour sa nature sauvage qui abrite les derniers orang-outans de la planète, ses volcans, ses îles paradisiaques mais aussi pour le terrible tsunami qui dévasta la province le 26 décembre 2004 notamment la ville côtière de Banda Aceh.
Orang Darat, les Peuples de la Terre

Depuis cette catastrophe humaine et après de nombreuses années de guerre civile, les habitants de l’île vivent en paix. La population est dispersée en petits groupes qui se désignent sous le nom d’Orang Darat, c’est-à-dire « peuples de la terre », chasseurs-cueilleurs, nomades, semi-nomades, sédentaires…
Nous sommes venus rencontrer pour la première fois les petits producteurs de café de la coopérative Tunas Indah avec lesquels nous voulons travailler pour la création d’un café d’Indonésie.
Bourgeon merveilleux, le café « Gayo »

La coopérative vient d’être créée, elle est sur les terres du peuple Gayo. Grande région volcanique en activité, préservée de toute forme de tourisme et recouverte de forêt tropicale. Son nom « Tunas Indah » signifie « Bourgeon merveilleux ». Fiers de leur culture et de leurs ancêtres, les Gayo cultivent le café sur les sols volcaniques de leur territoire.
Les producteurs de la coopérative Tunas Indah produisent du café bio et équitable. Ils ont encore très peu de débouchés de vente et sont en pleine structuration. Ils sont fiers et heureux de nous faire partager leur travail qu’ils souhaitent respectueux de la nature, et épanouissant pour chacun d’entre eux. Ils nous expliquent que leur rêve est de produire un café de grande qualité leur permettant d’inscrire leurs enfants à l’école pour qu’ils se construisent un bel avenir.
« Tout est lié »

Après une semaine passée à leur côté, le message qu’ils nous transmettent peux se résumer en trois mots : tout est lié.
Le sort des derniers grands singes, les orangs-outans, avec la déforestation sur l’île. La déforestation avec la demande en huile de palme pour l’industrie agro-alimentaire. La culture intensive de la palme pouvant être remplacée par des cultures bio, respectueuses de la nature et de l’Homme. Ces cultures bio peuvent être du café, permettant à leurs producteurs de vivre décemment de leur travail.

Voilà le but de notre rencontre avec nos amis producteurs de cafés de la coopérative Tunas Indah, vous proposer un café bio équitable des montagnes Gayo à travers un partenariat qui s’inscrit dans ce cercle vertueux qui préservera la nature tout en grandissant l’Homme.
Pour en savoir plus:

Le monde s'adresse à Dilma: 
Sauvez l'Amazonie
L'Amazonie est en grand danger, la Chambre basse du Congrès brésilien ayant autorisé l'assouplissement du code forestier au Brésil. Si nous n'agissons pas maintenant, de vastes étendues du poumon vert de notre planète pourraient subir une déforestation massive et dévastatrice.
La manœuvre a provoqué la colère générale et des mouvements de protestation dans tout le pays, et ces dernières semainesplusieurs éminents défenseurs de l'environnement ont été sauvagement assassinés. Des voyous armés embauchés par des exploitants forestiers illégaux sont suspectés d'être à l'origine de ces crimes. Le moment est critique -- ils essaient de faire taire tout détracteur au moment où la loi est débattue au Sénat. Mais la Présidente Dilma peut opposer son veto, si nous parvenons à la persuader de ne pas céder à la pression et d'agir en leader sur la scène internationale
79% des Brésiliens soutiennent le veto que Dilma pourrait opposer aux modifications du code forestier, mais leurs voix sont remises en question par les puissants lobbys forestiers. C'est à présent à chacun d'entre nous de relever l'enjeu et faire de la protection de l'Amazonie une question mondiale. Ensemble, faisons résonner un gigantesque appel pour stopper les meurtres et la déforestation illégale afin de sauver l'Amazonie. Signez la pétition ci-dessous, nous la remettrons à Dilma lorsque nous serons 500 000 signataires.

SIGNEZ LA PÉTITION

"A l'attention de la Présidente Dilma Rousseff:Nous vous appelons à prendre des mesures immédiates pour sauver les précieuses forêts du Brésil en opposant votre veto aux amendements au code forestier. Nous vous demandons également d'empêcher d’autres meurtres de militants écologistes et de travailleurs en durcissant les poursuites à l'encontre des exploitants forestiers illégaux et en renforçant la protection des personnes menacées d’agression ou de mort. Le monde a besoin du Brésil comme leader international sur l’environnement, une action forte de votre part aujourd'hui sauvegardera la planète pour les générations futures. http://www.avaaz.org/fr/save_the_amazon_fr/?slideshow

COOPÉRATIVE Alter Trade (Philippines)
Histoire de la coopérative
La fondation Alter Trade a été créée en 1987 sur l’île Philippines de Negros sur laquelle la culture de la canne à sucre occupe 85% des terres, fait travailler 330 000 personnes et représente 70% du revenu de l’île. Les petits producteurs de cette île avaient été touchés par la crise du marché mondial du sucre, en 1984, et par deux violents ouragans, qui se sont traduits par une baisse sensible de leurs revenus.
Alter Trade Group est une organisation de commerce équitable qui réunit différentes coopératives. Son action bénéficie à plus de 750 petits producteurs de canne à sucre qui possèdent en moyenne des champs de 2.15 hectares. Alter Trade leur permet d’avoir un revenu stable et décent en s’occupant de la commercialisation du sucre de canne.
La fondation promeut également le développement de l’agriculture biologique dans un souci de protection de l’environnement.
• Les bénéfices liés au Commerce Equitable
En plus du prix minimum payé aux paysans, Alter Eco verse une prime à la fondation ce qui, grâce à des commandes régulières et un partenariat à long terme, les aide à réaliser leurs propres projets communautaires.
Dans le cas d’Alter Trade, il s’agit entre autre d’aider au regroupement des producteurs pour réaliser des économies d’échelle, à la diversification des cultures, à la mise en œuvre de méthodes de production biologiques pour accroître la fertilité des sols.
Alter Trade Group met en place différents projets pour améliorer les conditions des femmes et pour développer des infrastructures telles que les transports ou les moyens de production : achat de tracteurs ou construction d’un moulin pour accroître la quantité de sucre recueilli.
• Les + Alter Eco
La prime Alter Eco au développement a permis à la coopérative d’investir dans une unité de packaging pour augmenter les revenus de la coopérative.
o Témoignages de producteurs
« Nous avons compris pourquoi lors de vos visites chez nous aux Philippines, vous utilisez un formulaire d’évaluation très détaillé. C’est un bon outil pour déterminer si le producteur identifié comme futur partenaire pratique vraiment le Commerce Équitable.
En effet, une évaluation complète des producteurs est nécessaire pour prouver aux consommateurs qu’ils payent vraiment un prix juste pour le produit qu’ils achètent et que les producteurs reçoivent vraiment un prix juste pour leur travail. Ceci bien sûr en plus de l’évaluation de la qualité des produits et de la capacité de produire selon les spécifications définies et les demandes du marché. Nous aimerions aussi saisir l’occasion pour féliciter la direction et le personnel d’Alter Eco pour le travail bien fait. Celui-ci se manifeste par la croissance des ventes et de l’équipe. Nous sommes certains que vous continuerez à offrir des opportunités à beaucoup de petits producteurs avec des produits de qualité, pour mener à une production accrue et une qualité de vie meilleure. » ...
« ... La société Alter Eco travaille dur pour atteindre les consommateurs et promouvoir les produits et les idéaux du Commerce Équitable. L’interaction directe entre producteurs et consommateurs lors des réunions mensuelles par exemple manifeste qu’Alter Eco cherche réellement à être transparente. Ces réunions sont un forum où les opinions, points de vue et idées des producteurs et des consommateurs peuvent vraiment être entendus. Elles sont aussi un réel outil d’enseignement et d’apprentissage du Commerce Équitable.
Nous, membres d’Alter Trade, avons pu voir comment les Français perçoivent les producteurs. Nous avons également eu l’opportunité de rencontrer les consommateurs, de répondre à leurs questions et d’expliquer le travail d’Alter Trade et les rêves et espoirs de nos producteurs-partenaires. »
Elizabeth Mondejar et Virginia Demaisip du Groupe Alter Trade aux Philippines, producteurs de sucre Alter Eco, suite à leur visite en février 2005
(Source: http://www.altereco.com/fr/les-producteurs_coop_57_alter-trade.html)




Pour célébrer la 
11éme ÉDITION 
de la quinzaine du commerce équitable 
du 14 au 29 mai 2011 
qui donnera lieu à de nombreuses manifestations et rencontres dans toute la France, 
 Le lundi 16 mai, à partir de 20h40, Ushuaïa TV proposera à ses téléspectateurs une soirée spéciale autour d'une consommation responsable et engagée.
Le jeudi 19 mai, 
Soirée "3 continents, 3 projets, 
3 rencontres exceptionnelles"
Alter Eco s'associe avec Soieries du Mékong et The Fair Trade Spirits Company et vous invite le 19 mai à partir de 19h30 au Bistrot des Colonnes : 4 bis rue du 4 Spetembre - Paris 2ème (M° Bourse)

-2 producteurs de café bio et équitable, partenaires d'Alter Eco, viendront d'Ethiopie pour partager leur expérience
-Le vice-président de la coopérative Anapqui, et producteur de quinoa pour Fair, sera en duplex de la Bolivie
-Avec Soieries du Mékong, vous voyagerez au coeur du Cambodge pour découvrir l'envers du décor de ces rencontres entre clients et artisans.


Initiée en 2001 par les membres de la Plate Forme pour le Commerce Equitable, la Quinzaine du Commerce Equitable est une période clé du calendrier de la consommation responsable et de la solidarité internationale. C'est pour tous un moment fort de sensibilisation au commerce équitable à ne pas manquer!

LA CONSOMMATION RESPONSABLE COMME REPONSE AUX ENJEUX GLOBAUX
A l'occasion de cette 11ème édition de la Quinzaine, les organisations de commerce équitable affichent leurs alliances avec les autres acteurs de la consommation responsable (commerce solidaire, circuit courts, produits bio, associations d'insertion, etc.).
Il s'agit ici de promouvoir les spécificités du commerce équitable tout en affirmant notre appartenance à un mouvement plus large basé sur la promotion d'une consommation citoyenne et de modes de production durables.
Les crises économiques, financières et environnementales que traverse le monde actuellement viennent confirmer les impasses dans lequel le modèle de développement des pays industrialisés nous emmène. Mais elles sont également l'occasion pour un nombre croissant de citoyens de rechercher des alternatives.Les organisations de commerce équitable proposent des alternatives et vous font découvrir leurs engagements pendant la Quinzaine du Commerce Equitable.

LOCAL, BIO, EQUITABLE : MES CHOIX POUR L'HOMME ET LA PLANETE
A l’occasion de la 11ème édition de la Quinzaine du Commerce Equitable, les membres de la PFCE rappellent que consommer responsable c’est :
-s’engager pour défendre une production et une alimentation durable pour tous remettre l’homme et l’environnement au centre de l’économie et des échanges 
-garantir aux producteurs d’ici et d’ailleurs une juste rémunération
-refuser d’ignorer la situation de ceux qui sont géographiquement loin de nous mais dont les produits font notre quotidien
-être solidaire au-delà des frontières.


MOBILISEZ-VOUS PENDANT LA QUINZAINE !
Durant quinze jours, les acteurs engagés dans le commerce équitable (entreprises, associations, collectivités etc.) et des milliers de sympathisants proposent de multiples animations pour mieux connaître le commerce équitable. Petits-déjeuners, concerts, débats, projections de films ou encore promotion sur les produits issus du commerce équitable rythmeront cette quinzaine. C'est également l'occasion pour les acteurs d'exprimer un message politique fort sur le sens profond du projet porté par le commerce équitable et sur les impacts concrets qu'il engendre au Sud pour améliorer les conditions de vie des producteurs. Pour plus d'info, cliquez ici.
(Source: http://www.quinzaine-commerce-equitable.fr/comment-agir.html)

LA VIA CAMPESINA : PAYSANS DU MONDE ENTIER, UNISSEZ-VOUS !
Quels sont les problèmes auxquels sont confrontés les petits paysans à travers le monde ?
L'un des problèmes majeurs est le manque de terre. Aujourd'hui, dans les campagnes, la terre n'appartient plus aux paysans, mais aux grands groupes agroalimentaires internationaux. Dans certains pays, c'est même la majorité des terres qui est passé sous la coupe de ces compagnies. Et cela ne concerne pas que les pays du Sud. Le phénomène est mondial. Autre problème : celui de leur compétitivité. Toute leur production et leurs moyens de production sont aujourd'hui entre les mains des sociétés qui vendent les graines, les intrants, les pesticides... et qui font les prix. D'autre part, la politique pratiquée par certains pays riches, comme la France, qui préfèrent exporter des produits industriels et importer des denrées alimentaires plutôt que de protéger leur agriculture, conduit à des situations aberrantes. Le Brésil expédie ainsi des millions de tonnes de soja chaque année pour nourrir des porcs élevés industriellement au Danemark, et le Danemark exporte ensuite de la viande de porc en Amérique latine. Le résultat c'est qu'en 1996, lors du Sommet alimentaire mondial, il y avait 825 millions de personnes qui souffraient de la faim dans le monde, aujourd'hui, ils sont près d'un milliard !
Quid de la marchandisation des denrées alimentaires ?
La nourriture est aujourd'hui devenue un objet de spéculation. Les prix n'augmentent pas parce que la production baisse, mais parce qu'ils sont contrôlés par les groupes agroindustriels et que ces denrées sont aujourd'hui cotées aux Bourses de New York ou de Londres, comme le serait n'importe quelle compagnie de téléphonie mobile. Le problème est que si l'on peut se passer de téléphone mobile, il est beaucoup plus difficile de se passer de nourriture. Les produits agricoles ne sont donc pas des produits comme les autres. C'est pourquoi nous pensons que l'Organisation mondiale du commerce ne doit pas s'immiscer dans les affaires agricoles. Il appartient à chaque communauté, à chaque gouvernement de protéger son agriculture si nous voulons que les populations puissent se nourrir avec ce qu'elles produisent.
On parle également d'un appauvrissement de la biodiversité « alimentaire » ?
Elle est réelle et s'explique par les efforts entrepris par certains groupes afin de développer et de promouvoir des organismes génétiquement modifiés et de ne plus autoriser les paysans à utiliser des semences « originelles ». Du coup, ceux qui utilisent leurs propres graines se retrouvent ainsi hors-la-loi, criminalisés de fait parce que celles-ci ne sont pas certifiées. Selon la loi, si vous ne disposez pas de ces certificats, vous ne pouvez plus planter vos graines, même si c'est juste pour nourrir votre famille ou vos proches. Aujourd'hui, 53 %, c'est-à-dire la majorité, des semences proposées sur le marché sont déjà contrôlées par moins d'une dizaine de grands groupes transnationaux comme Monsanto ou Syngena. Le pire dans tout ça étant que ces mêmes groupes ne se gênent pas pour prendre nos semences afin de les modifier et d'« inventer » de nouvelles variétés dans leurs laboratoires pour nous les revendre ensuite.
La Révolution verte des années 1960-1970 a pourtant permis de nombreuses améliorations ?Les seuls bénéfices qui ont été visibles ont été ceux réalisés par les agroindustriels, qui en ont profité pour vendre leurs graines, leurs pesticides et leurs intrants à tour de bras. Les effets négatifs de cette révolution [NDLR : consommation d'énergie, problèmes d'irrigation, utilisation de produits chimiques, appauvrissement et empoisonnement des terres...] dépassent de loin l'amélioration de la production qui en a suivi.
De plus en plus de compagnies achètent aujourd'hui des terres à l'étranger, qu'en pensez-vous ?
C'est un phénomène nouveau. Cet accaparement de terres n'est d'ailleurs pas dû à de seules compagnies américaines ou européennes, des sociétés chinoises, japonaises, sud-coréennes... achètent également des terres à l'étranger. À La Via Campesina, nous sommes farouchement opposés à ce genre de pratique et demandons qu'une véritable politique de réforme agraire soit entreprise au niveau mondial. La terre doit appartenir à ceux qui la travaillent.
Que dire de l'initiative prise par Bill Gates et sa fondation ?Que Bill Gates veuille redorer son image m'est égal. Par contre, son soutien à l'Agra, l'Alliance pour une révolution verte en Afrique, est plus inquiétant. Il semble qu'ils aient décidé de reproduire les mêmes erreurs que celles qu'ils ont déjà commises en Asie. La Révolution verte indonésienne a ainsi été soutenue par la Fondation Rockefeller avec l'aide de l'Institut international de recherche sur le riz, basé à Manille, et je suis bien placé pour savoir qu'ils n'ont pas réussi à résoudre les problèmes du monde rural en Indonésie.
L'aide apportée par les bailleurs de fonds internationaux, Fonds monétaire international, Banque mondiale, au développement de l'agriculture est-elle suffisante ?
Il faut bien comprendre que même si ces organismes affirment nous aider, il n'en est rien. Il y a bien effectivement quelques programmes de soutien aux plus pauvres, mais cela se réduit à de la distribution de nourriture. Alors que, ce qu'il faut, c'est aider les gens à produire par eux-mêmes. En réalité, le FMI, l'OMC, la Banque mondiale ne sont que des instruments entre les mains des grands groupes transnationaux afin d'imposer leurs lois. Lorsque l'Indonésie était en pleine crise économique, en 1998, le FMI a ainsi débarqué avec une Lettre d'intention pour résoudre cette crise qui se résumait en trois mots : privatisation, libéralisation et dérégulation. Ce qui sur le terrain s'est traduit par la fin des subventions accordées aux paysans et un arrêt des investissements dans les infrastructures agricoles. De son côté, la Banque mondiale, elle, a mis la pression sur le gouvernement indonésien jusqu'à ce que celui-ci introduise des lois légitimant la privatisation de l'eau ou instituant l'obligation de titres de propriété des terres. Les secteurs de l'éducation, de la santé se sont ainsi également retrouvés privatisés. Quant à l'OMC, censé réguler le commerce mondial, on voit bien que, dès qu'un problème apparaît, comme par hasard, il y a un « Accord de libre échange bilatéral » qui voit le jour et permet d'échapper aux contraintes. Le but de toutes ces manœuvres étant d'affaiblir le rôle de l'État, d'affaiblir le rôle de la population, et de renforcer le pouvoir des grands groupes.
Propos recueillis par Patrick Chesnet, Paris, le 14 avril 2011

La Via Campesina
Initiée au début des années 1990, La Via Campesina, « La Voie paysanne », soutenue par le CCFD-Terre Solidaire, naît officiellement en 1993, à Mons, en Belgique. Lorsque des petits paysans et producteurs venus du monde entier décident d'unir leurs forces pour répondre à la pression qu'ils subissent de la part de leurs politiques agricoles respectives, mais aussi des grands groupe agroindustriels nationaux ou internationaux.
Forte de quelque 150 groupes répartis dans près de 70 pays, La Via Campesina, qui affirme aujourd'hui représenter « 200 millions de personnes », s'est affirmée au fil des ans comme un acteur essentiel du monde agricole et porte désormais haut et fort la voix des petits paysans auprès des instances internationales.
Ses actions, ses revendications s'organisent autour de plusieurs grands axes :
- la mise ne place d'une véritable réforme agraire ;
- le respect de la biodiversité et des ressources génétiques ;
- la souveraineté alimentaire ;
- la promotion d'une agriculture paysanne durable ;
- la question des ouvriers et des migrations agricoles ;
- le respect des droits des paysans et des communautés rurales ;
- la reconnaissance du rôle des femmes dans l'agriculture.
Pluraliste et multiculturelle, La Via Campesina se définit comme un « mouvement autonome, sans affiliation politique, économique ou autre ». Installée depuis 2004 à Jakarta, en Indonésie, son Secrétaire général est Henry Saragih, le président de la Serikat Pertani Indonesia, l'Union des agriculteurs indonésiens, partenaire du CCFD-Terre Solidaire.
La Via Campesina est à l'initiative d'une Journée internationale des luttes paysannes, célébrée le 17 avril, en souvenir de l'assassinat, en 1996, de 19 paysans brésiliens par des forces paramilitaires.
Retrouver le site internet de La Via Campesina

RISQUE DE CRISE ALIMENTAIRE ?












 

Café Awasa pur arabica Moka d'EthiopieL’Ethiopie est le berceau mondial du café (voir légende de Kaldi ci-dessous). La route du café débute à Moka, ce port du Yémen qui, par quelques détours dont l’Histoire a gardé les secrets, a donné son nom au café éthiopien qui est le meilleur du monde ! La preuve, les Ethiopiens eux-mêmes boivent la moitié de leur récolte !
Ce grand arabica est cultivé selon un mode de culture traditionnel sous ombrage et selon les principes de l’agriculture biologique, à une altitude située entre 1770 et 2200 mètres. Chaque femme et chaque homme de la coopérative Sidama met du cœur à l’ouvrage pour vous offrir un café unique et légendaire. Ces 87 675 producteurs bénéficient des primes générées par la vente de leur récolte à Alter Eco : les infrastructures routières ont ainsi pu être améliorées afin de faciliter l’accès aux villages des producteurs.
A déguster de toute urgence pour les inconditionnels du « moka »…et pour les amoureux de l’Afrique !
Si vous êtes adeptes du café sucré, pensez au sucre de canne biologique Alter Eco qui révèlera le goût fleuri et chocolaté typique du café Awasa. Vous pourrez aussi y apporter une touche gourmande 100% naturelle avec quelques carrés de votre chocolat Alter Eco préféré, à choisir dans notre laaaaarge gamme de chocolats toutes les couleurs…(en savoir plus sur les chocolats Alter Eco)
Le saviez-vous ?La légende de Kaldi : c’est un animal qui a découvert le café !
Aux environs de l’an 800, un berger musulman originaire de Kaffa (d’où le nom de café) au Sud Ouest d’Addis-Abeba est en train de garder ses chèvres. L’une d’elles mange les feuilles d’un arbre et se met à sauter, toute excitée. Curieux, le jeune Kaldi essaie à son tour de manger les feuilles. Heureux de sa trouvaille, il la fait partager à des religieux qui s’en servent pour rester éveillés des nuits entières pour prier. Le café est découvert. (Source:http://www.altereco.com/fr/nos-produits_fiche_13_cafe-awasa-pur-arabica-moka-d-ethiopie.html)

Et c'est reparti ! Le Mozambique en septembre dernier, l'Algérie, la Tunisie et la Jordanie en ce début d'année ont connu de violentes manifestations, certes nourries par d'autres facteurs, mais dont le déclenchement a été motivé par la hausse des prix alimentaires. La Chine, comme d'autres pays, a dû réagir par une série de mesures sur les prix. Olivier De Schutter, rapporteur spécial des Nations unies, prévenait le 11 janvier : « nous vivons aujourd'hui le début d'une crise alimentaire similaire à celle de 2008 ».
L'indice des prix alimentaires de la FAO vient d'atteindre un record (2), dépassant le niveau le plus élevé atteint lors de la dernière crise, en juin 2008. L'augmentation des prix depuis juin 2010 concerne surtout le blé (+50 %), le maïs (+50 %) et le soja (+34 %), et le riz commence à suivre. La facture d'importation alimentaire est proche du pic atteint en 2008 pour les pays importateurs, et les populations les plus pauvres restent extrêmement vulnérables. Compte-tenu du délai de transmission des prix mondiaux aux marchés locaux, les prix pour les consommateurs (urbains, mais aussi petits agriculteurs non auto-suffisants et éleveurs) pourraient encore augmenter dans les mois qui viennent. Les pays les plus vulnérables se situeraient au Sahel, dans la corne de l'Afrique, ainsi qu'en Asie centrale.
Dans ce contexte, la priorité donnée par la présidence française du G20 à la lutte contre la volatilité des prix est plus que jamais pertinente, mais constitue également un test de crédibilité et d'efficacité pour l'action du G20. Car jusqu'à présent, les réactions de la communauté internationale à la crise de 2008 n'ont pas donné lieu à des mesures structurelles de relance de l'agriculture ou de régulation des marchés. Aussi incroyable que cela puisse paraître, le principal facteur de la « pause » dans la crise alimentaire de 2008 réside... dans le hasard des cieux, c'est-à-dire la succession exceptionnelle de trois excellentes récoltes au niveau mondial, principalement due à des conditions climatiques favorables.
Les envolées des prix du blé, suite aux incendies en Russie en août 2010, ou aux inondations en Australie en janvier dernier, révèlent à nouveau la scandaleuse réalité : des marchés agricoles livrés aux humeurs des spéculateurs, des stocks de régulation ou d'urgence quasi disparus, des règles commerciales qui ruinent des filières locales par la « libre-concurrence » avec des produits étrangers plus compétitifs ; enfin des pays en développement dépendant des marchés mondiaux à cause d'un sous-investissement dans leur appareil de production agricole.
Pourtant, cette menace d'une prochaine crise alimentaire pourrait paradoxalement faciliter les travaux engagés, et convaincre les pays ou organisations souvent rétifs à toute intervention ou régulation. Les prétentions des pays du G20 à constituer un lieu efficace de gouvernance économique vont être testées à leur capacité à apporter, au-delà de l'urgence, des mesures structurelles de long terme. Les populations les plus vulnérables devront-elles, comme au Moyen-âge, ne voir leur assiette se remplir qu'au gré de la météo 

? Ou les pays riches du G20 auront-ils la volonté de venir à bout de la faim, ce qui est techniquement à portée de main ? (Source: http://ccfd-terresolidaire.org/ewb_pages/i/info_2503.php)






ALTER ECO au SALON de l'AGRICULTURE
Du 19 au 27 février 2011 se tiendra à Paris – Porte de Versailles le Salon International de l’Agriculture.
Venez nous rencontrer sur notre stand (Hall 3 – n° 3E105), vous aurez le plaisir de déguster nos produits et d’en savoir plus sur notre nouvelle gamme de produits issue de l’agriculture française biologique et équitable !
Il aura fallu attendre 13 ans exactement avant qu'Alter Eco ne participe au Salon de l'Agriculture. Etonnant si on réfléchit à la vocation première d'Alter Eco qui consiste à défendre les petits agriculteurs de la planète. C'est finalement notre rapprochement avec des agriculteurs français qui nous a poussé à prendre la parole lors de cet événement annuel.
L'occasion pour Alter Eco de venir défendre un modèle agricole respectueux de la biodiversité et des pratiques commerciales qui mettent avant tout la digneté humaine au centre des préocupations. Et ceci au Sud, comme au Nord. 

L'occasion enfin de continuer à échanger sur nos projets, partager avec vous nos réflexions, militer ensemble pour une consommation porteuse de sens et favoriser collectivement l'émergence d'une conscience planétaire.
(Source: Eric Garnier - Responsable Communication d'Alter Eco).


Sylvestre Santa Cruz Gonzales, 

un dur au coeur tendre !

La récolte de la canne à sucre est l’une des activités agricoles les plus dures et Sylvestre, producteur de canne est l’une des personnes les plus douces que l’on puisse connaître. Une sensibilité à fleur de peau, un amour inconditionnel pour sa famille et ses 5 enfants et une profonde reconnaissance pour l’aide que lui apporte sa coopérative Manduvira. Sylvestre en est membre depuis 5 ans et a vu ses revenus augmenter de plus de 30 % grâce aux prix équitables de Manduvira. Il aime la nature et ses animaux, vaches, buffles, poules et canards qu’il choie avec un soin bien particulier. Il aime partager son amour pour sa ferme et la culture de la canne et cela tout en gardant une grande humilité et une certaine réserve propre a tout paysan.
Des rêves d’indépendance…
Il ne se lasse pas de rêver au jour où avec les 800 autres membres de Manduvira, ils posséderont leur propre usine de sucre. Un projet qu’ils envisagent depuis de nombreuses années et qui devrait voir le jour d’ici 3 ans. Ils ont déjà le terrain, choisi les machines, il ne leur reste plus qu’à trouver 30 a 50 % du financement. Avoir leur usine cela signifiera ne plus être dépendant des grands moulins de canne a sucre qui dictent leurs prix. Ceci devrait lui permettre d’augmenter encore ses revenus de 20 a 30 %. Surtout, ils prouveront, pour la première fois dans l’histoire du Paraguay, que les petits producteurs aussi peuvent avoir collectivement leur propre usine, que ceci n’est pas réservé qu’aux gros exploitants. Un projet qui va bien au delà des enjeux techniques, un véritable enjeu politique, pour un secteur dominé depuis toujours par les grands groupes qui imposent des prix extrêmement bas pour l’achat de la canne a sucre.
Sylvestre nous montre qu’on peut être sensible et doux sans pour cela renoncer a des ambitions fortes et les réaliser. Dans un monde individualiste et relativement dur, il nous montre qu’on peut agir collectivement et en douceur pour un monde meilleur…



L'Association Alter Eco
Présentation de l'association
Vous connaissez déjà l’entreprise Alter Eco, sa démarche pionnière de Commerce Equitable et ses délicieux produits. Voici l’association Alter Eco, créée en mai 2006, afin de compléter la mission d’aide au développement d’Alter Eco pour les populations les plus pauvres.
L’association Alter Eco a été créée par les salariés d’Alter Eco, sous le statut de la loi de 1901 (à but non lucratif), afin de financer des projets complémentaires à ceux entrepris dans le cadre du Commerce Equitable. Lors de nos nombreux voyages à travers le monde, nous sommes régulièrement sollicités pour des projets de développement qui nous paraissent très utiles mais auxquels nous ne pouvons pas répondre car ils ne rentrent pas dans le cadre du Commerce Equitable.
Objet de l'association

L’objet de l’association est de répondre à ces besoins. Nous ciblons les populations les plus marginalisées, en priorité dans les pays du Sud. Nous donnons la priorité au financement de projets à caractère économique ou qui créent une activité économique pérenne, dans le même esprit que les projets que l’entreprise Alter Eco soutient.
Notre présence sur le terrain nous permet d’identifier au mieux les projets les plus utiles et d’assurer un suivi grâce à nos missions d’achat régulières dans ces pays.


L’une des missions d`Alter Eco est de remettre l`Homme au coeur des échanges et au cœur des préoccupations, non pas en tant qu’espèce dominante ou prioritaire mais en tant que petite partie de ce grand tout qu’est la biodiversité.
L`espèce humaine, intelligente, a cette particularité de pouvoir interagir plus qu’aucune autre avec son environnement, bien trop souvent avec un impact négatif. Notre responsabilité doit désormais nous conduire à prendre des décisions et agir pour préserver notre écosystème.
1- La défense d’une agriculture biologique et familiale et d’un commerce plus juste
2- Une démarche intégrale et cohérente
3- Le plaisir pour changer le Monde
4- Alter Eco à la loupe
5- Tristan Lecomte, expert reconnu, acteur engagé
6- Bilan Carbone


1- La défense d'une agriculture biologique et familiale et d’un commerce plus juste
Au-delà du soutien apporté aux producteurs et de la relation commerciale juste établie avec les coopératives, l’enjeu principal d’Alter Eco est de défendre un modèle économique différent à travers la valorisation et la préservation de l’agriculture familiale.
Acte d’achat et modèle agricole
Les actes de consommation de produits alimentaires au Nord sont autant de prise de parole et impliquent le choix d’un modèle de développement agricole particulier. Alter Eco a fait le choix de défendre l’agriculture biologique et familiale fortement menacée par l’agriculture intensive et l’agro-industrie.
En choisissant ce modèle c’est avant tout le respect de l’homme et de son environnement et un retour à des méthodes de culture à échelle humaine qu’Alter Eco souhaite défendre.
Priorité aux petits producteurs
     1 milliard d’individus, 4 milliards si l’on compte leurs familles, soit 2/3de la population mondiale sont des petits producteurs. À travers le regroupement en coopératives dont les producteurs sont propriétaires, ces derniers peuvent s’émanciper des intermédiaires, mutualiser leurs efforts et bénéficier d’un soutien technique.
     Le développement du Commerce Équitable nous amène à être vigilants quant aux bénéficiaires de la démarche. Bien que certaines grandes plantations soient certifiées « commerce équitable », Alter Eco a choisi de ne travailler qu’avec des groupes de petits agriculteurs qui possèdent en moyenne 1 à 2 hectares de surface cultivée. Le modèle de plantation venant, dans la grande majorité des cas, concurrencer directement les coopératives au détriment d’une émancipation réelle des agriculteurs du Sud.
Alter Eco milite au quotidien auprès des institutions internationale du Commerce Équitable afin que le développement du secteur se fasse toujours dans l’intérêt des producteurs et ne s’accompagne pas d’une uniformisation à la baisse des pratiques et d’une diminution des garanties minimum.
2- Une démarche intégrale et cohérente
     Alter Eco a fait le choix d’une vision globale, par conviction et par nécessité de cohérence dans son activité. Progresser, se remettre en question, repenser en permanence son modèle économique, pour respecter ses engagements vis-à-vis des producteurs, des consommateurs et de notre environnement. Les problématiques sont interdépendantes, la réponse doit être intégrale.
Cette démarche de progrès vise à intégrer l’ensemble des problématiques du développement durable.
Tout au long des rencontres avec les producteurs, Alter Eco a clairement identifié la complémentarité entre commerce équitable et respect de l’environnement. L’agriculture biologique, le respect de la biodiversité, la souveraineté alimentaire des producteurs ou encore l'impact d’Alter Eco sur le réchauffement climatique étant des facteurs déterminants à intégrer à la fois dans les processus de développement des produits et dans les choix stratégiques de l’entreprise.
De par la nature de son activité, Alter Eco est en permanence confronté à la problématique environnementale. Entreprise importatrice de produits agricoles, son activité a un impact sur l’environnement à plusieurs niveaux (production, transports, distribution, etc...).
En cherchant à élever notre niveau d’exigence tout au long des filières, l’engagement environnemental d’Alter Eco est aujourd`hui prioritaire.
OBJECTIF FIN 2010: 
l’intégralité de la gamme AlterEco portera la triple garantie Commerce Equitable, Agriculture Biologique, Compensation Carbone

Evaluation, Réduction, Compensation
Nous avons donc décidé d’inscrire la démarche carbone au coeur de nos préoccupations. Dans un esprit d’exigence, nous calculons, réduisons aumaximum et compensons les émissions de CO2 liées à notre activité depuis 2006.
En 2006 nous avons réalisé notre premier bilan Carbone et en 2008 avec le programme « Objectif Zéro Carbone», nous avons passé au crible tous nos produits afin de définir précisément une découpe carbone pour chaque référence et identifier les principaux leviers à actionner pour limiter nos émissions de CO2 : optimisation de l’affrètement, suppression des suremballages, éco conception des produits, utilisation d’énergie verte, tri sélectif,...
3-Le plaisir pour changer le Monde
Alter Eco veut réconcilier plaisir et solidarité et propose une gamme transversale de plus de cent produits. Des produits tous compensés carbone, issus du commerce équitable et principalement de l’agriculture biologique (85% de la gamme actuelle).
Des produits bons et naturels
Au-delà de son engagement pour le développement du commerce équitable et de l’agriculture biologique et familiale, Alter Eco s’engage à proposer des produits les plus sains et les plus naturels possibles. À titre d’exemple, les chocolats sont préparés sans lécithine de soja, sans arôme artificiel, sans conservateur et bien évidemment garantis sans OGM.
Preuve que le respect de l’homme et de l’environnement porte ses fruits, nos produits sont plébiscités par les experts et les plus importantes associations de consommateurs nous placent régulièrement en tête des analyses organoleptiques qu’elles réalisent. Les producteurs mettent tout leur savoir-faire au service de la qualité de leur récolte, un engagement sans cesse renouvelé par toutes les coopératives partenaires.

Une transparence totale pour une visibilité immédiate
Alter Eco a développé un outil exclusif : l’Alter Ecomètre©, disponible pour tous les produits, afin de donner un aperçu concret de l’impact de son acte d’achat sur le développement des coopératives et des producteurs.
Exemple du Rooibos d’Afrique du Sud


Contre l’uniformisation du goût!
A travers sa gamme, Alter Eco milite pour la biodiversité. A l’heure où l’agro-industrie uniformise les saveurs et standardise le goût des produits que nous consommons, il est indispensable de donner une place en magasin et une visibilité à des produits comme le rooibos sauvage, le riz noir ou le quinoa rouge.
Tristan Lecomte, Président Fondateur d’Alter Eco a initié le projet en 1998, après avoir été contrôleur de gestion et auditeur au sein d’une multinationale. Solidarité et environnement sont deux thèmes prioritaires durant ses études en France et au Brésil (Fundaçao Getulio Vargas) et prennent une dimension concrète lorsqu’il crée l’association « Solidarité France-Népal ». Jeune diplômé, il choisit la voie classique et formatrice de la grande entreprise. Mais l’envie d’avoir une vraie utilité sociale, partager des valeurs et travailler en accord avec ses convictions le poussent à créer Alter Eco. Il ouvre une petite boutique associative en 1998, un second magasin, puis un site Internet quelques temps après. 
Il intègre le département Développement Durable de PwC pour développer des outils d'audit des filières du commerce équitable. Il développe la méthodologie (FTA200 ©) qui permet d’évaluer précisément L’impact et les enjeux des filières du commerce équitable dans les pays du Sud. En 2001, la décision est prise de fermer les espaces de vente dont les frais de fonctionnement sont trop élevés, un modèle économique peu fiable et dont le* retombées pour les producteurs ne sont pas à la hauteur de ses aspirations.
Il parvient à la conclusion qu'il faut se spécialiser sur quelques produits, maximiser les débouchés des petits producteurs pour augmenter l’impact du commerce équitable dans les pays du Sud, et permettre au plus grand nombre d’avoir accès aux produits issus du commerce équitable. Se concentrer sur un nombre de filières plus limité et plus ciblé, permet de mieux intégrer les enjeux de développement de ces organisations.
Animé par l’envie d’aller bien au-delà d’une simple activité commerciale et fidèle à l’engagement d’Alter Eco pour l’éducation au développement, Tristan Lecomte partage également son expérience et son enthousiasme lors de conférences, dans les cours qu’il dispense, ou encore à travers ses ouvrages dédiés au commerce équitable. Son approche pragmatique du développement durable, de la solidarité internationale et de la protection de l’environnement et son discours d’expert sur ces sujets lui permettent de convaincre de nombreux dirigeants, organismes et entreprises à adopter une vision intégrale de leur activité dans le respect de l’Homme et de notre environnement.
Tristan Lecomte a été nommé Young Global Leader par le Forum Economique Mondial de Davos, et est administrateur de la Fondation Chirac pour la Paix, ou il collabore à des projets sur la biodiversité et le développement Durable. Il est professeur vacataire à HEC sur l'entrepreneuriat social et le commerce équitable. Il a également créé en 2008 la société Pur Projet, spécialisée dans les programmes d’évaluation et de compensation d’émissions de CO2.
C’est sur ce projet et sa complémentarité avec le développement des producteurs
défavorisés des pays du Sud qu’il a été nommé Fellow Ashoka en septembre 2009.
Inspirations : Pierre Rahbi, Jean Ziegler, Mohammad Yunus, Wangari Maathai, Jean-Marie Pelt, Nicolas Hulot, David C. Korten,
Fritz E. Schumacher, Joseph E. Stiglitz, ken Wilber, Françoise Bonnal, Jiddu Krishnamurti, Matthieu Ricard...
Dernière Publication : «Le Commerce sera Equitable », Eyrolles, Editions d`Organisation, mai 2007
Accompagnement technique et R&D
Prix minimum et prime de développement
Alter Eco s'engage dans la campagne 10:10
Le prix minimum garanti payé aux producteurs doit permettre à ces derniers de couvrir leurs besoins essentiels. La prime de développement que nous versons à l’organisation de producteurs leur permet de financer des projets à caractère collectif : Amélioration de l’outil de production, certification biologique, formation pour les producteurs, puits d’eau potable, bourses scolaires, amélioration des infrastructures, etc…
L’utilisation de cette prime est décidée de manière collective et démocratique par les producteurs et Alter Eco n’intervient en aucun cas dans ce processus de décision. Dès lors, les investissements réalisés sont variés et illustrent la diversité des problématiques locales.
10:10 invite toute personne, organisation ou entreprise à réduire volontairement ses émissions de gaz à effets de serre de 10% à partir de 2010. En complément de son engagement à compenser intégralement ses émissions de gaz à effet de serre, Alter Eco s'engage auprès de la fondation Goodplanet et de la campagne 10:10.



Dans le cadre de cette campagne, Alter Eco s'engage à réduire de 10% ses émissions de gaz à effet à partir de l'année 2010 via les actions suivantes :
- Réduction des émissions liées au transport routier des produits qui représentent 31% de nos émissions globales: test de ferroutage pour le transport des produits les plus impactants, réalisation d'un éco-calculateur à destination des distibuteurs afin de connaître l'impact en termes d'émissions de CO2 des livraisons Alter Eco.
- Réduction des émissions liées aux emballages qui représentent 16% de nos émissions totales: réduction du grammage, utilisation de matériaux recyclés ou issus de ressources durables, formation à l'éco-conception des emballages.
- Réduction des émissions de méthane liées à la production du riz qui représentent 6% de nos émissions totales: étude d'impact sur les différents modes de plantation du riz, plantation d'arbres en consortium des productions de riz.